Ce jeudi 12 septembre les Associations et syndicats des commerçants et opérateurs économiques du Burkina, ont lancé, un appel à l’«unité d’action, un effort individuel et collectif pour sortir (le pays) de l’impasse» que causent les attaques armées.
«Dans le but de jouer sa partition pour un Burkina unis, paisible et prospère chaque patriote (…) doit se sentir interpeler» de la situation sécuritaire que vit le pays a soutenu Léon Nikiéma du Groupement des acteurs de petits commerçants du Burkina (GAPEC-BF) face à la presse.
Ces conférenciers, ont appelé à « une trêve sociale » en attendant qu’il y ait un changement de situation ;
Les Associations et syndicats des commerçants et opérateurs économiques du Burkina, sont le deuxième regroupement de commerçants et opérateurs économiques à demander aux travailleurs du secteur public à sursoir à leurs mouvements de grèves car le moment n’est pas propice à faire des revendications.
«L’insécurité nous préoccupe, de telle sorte que nous ne pouvons pas oublier cela et faire des grèves», a affirmé El Hadj Moumouni Kaboré du Réseau des acteurs économiques pour le développement du commerce au Burkina (RAEDCB), qui a dit qu’ils sont «prêts même pour soutenir les manifestations», cependant le moment n’est pas favorable pour le faire.
Ces associations et syndicats des commerçants et opérateurs économiques ont invité le gouvernement à trouver «un cadre d’échange» et «à aller dans le sens du dialogue, de la réconciliation et de la paix» en vue d’un «climat propice pour les affaires et le développement économique», et pour que «cesse les actes barbares et sauvage».